Avoir une bonne maîtrise de l’orthographe et de la grammaire est indispensable pour un rédacteur.
Lors de la relecture d’un texte, le logiciel de correction orthographique s’avère être d’une aide précieuse.
Est-il pour autant infaillible ? Il semblerait que non…
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Les avantages d’un correcteur orthographique professionnel
Rapide et pratique, un logiciel de correction scanne un texte en une poignée de secondes avant de mettre en évidence les erreurs détectées.
Orthographe, grammaire, syntaxe, tout y passe… mais il faut se faire une raison, le correcteur orthographique infaillible n’a pas encore été développé.
Alors à quoi sert un correcteur si l’on ne peut pas lui faire confiance ?
- À trouver des fautes : fautes de frappe, é ou er qui nous échappent après une modification de phrase, mots de liaison manquants…
- À corriger la ponctuation : maîtriser la ponctuation est important. Parfois, une simple virgule suffit à changer le sens d’une phrase, et c’est toute la conjugaison qui s’en trouve impactée.
- À trouver des synonymes : verbes faibles, répétitions trop fréquentes… le correcteur vous permet de prendre conscience des lacunes de votre texte et donc de le retravailler.
- À corriger toutes les fautes similaires en un seul clic : espaces fines, espaces en trop, type de guillemets… la plupart des correcteurs orthographiques corrigent tout en un seul clic.

Les limites du correcteur orthographique
On a beau leur trouver bien des qualités, les correcteurs orthographiques laissent tout de même passer des fautes que seul l’œil vigilant d’un correcteur professionnel en chair et en os peut détecter.
Car, ce qui manque aux logiciels de correction, s’appelle le raisonnement. Et la langue française nous demande parfois de réfléchir et d’opter pour la solution la plus logique.
L’accord du participe passé
L’accord du participe passé reste un grand mystère pour la plupart des correcteurs orthographiques, dans le cas d’une phrase longue.
Dans l’exemple : « Nous avons mangé une quiche, une salade et une tarte aux fraises qui étaient excellentes », le correcteur aura tendance à vouloir supprimer le pluriel à « excellentes », considérant que seule la tarte était excellente.
Pire, dans le cas de « Nous avons mangé du poulet, une salade et une tarte aux fraises, ils étaient excellents », le logiciel de correction aura tendance à proposer « excellentes », se référant à « tarte aux fraises » qui est placé juste devant l’adjectif. Sauf que dans ce cas, le masculin de poulet l’emporte sur le féminin.
Les sonorités similaires
Des mots ayant la même sonorité peuvent également nous induire en erreur.
Aussi, « prêt » et « près », « emprunte » et « empreinte », « or » et « hors » ou encore « vingt et vain », peuvent ne pas être désignés comme erreur si leur orthographe est juste.
Le souci, c’est que le sens de la phrase sera complètement faussé. « Il est près » est aussi juste qu’« Il est prêt », mais tout dépend du contexte dans lequel il est placé dans le texte.
Le correcteur orthographique, une aide mais pas une solution
Le correcteur est une aide précieuse mais il ne faut pas s’y fier à 100 % pour l’écriture de textes.
Un rédacteur professionnel maîtrise la langue française. Ce qui ne l’empêche pas d’avoir recours à un correcteur orthographique pour corriger une partie des fautes réalisées pendant la rédaction de son texte.
Si certains logiciels de correction comme Antidote sont excellents, ils ne sont pas infaillibles.
Bonjour,
Je préfère la bonne vieille méthode (sans doute est-ce dû à mon âge?) qui consiste à s’armer de plusieurs dictionnaires. Le modèle classique: on n’a pas fait mieux pour l’orthographe, un dictionnaire des synonymes et un dictionnaire des difficultés de la langue française. Et avec un bon vieux Bled pour la conjugaison, me voici parée…
Bonne journée à tous et toutes!
Merci beaucoup pour cet article.
La règle à connaître
« Les poires qui ont été mangées à midi n’étaient pas mûres », le COD est placé avant le verbe …
Permettez-moi de reprendre l’analyse.
Proposition principale : « les poires n’étaient pas mûres ».
Relative : « qui (les poires) ont été mangées à midi ».
Je cherche mais je ne vois aucun COD.
« Qui » est sujet du verbe « manger » à la voie passive , passé composé de l’indicatif.
Cad que l’auxiliaire du passif « être » est au passé composé. Le verbe manger est conjugué avec l’auxiliaire être, c’est celui qui est juste avant lui. Auxiliaire être -> le participe passé s’accorde.
Pas de COD.
Pas si simple la règle à connaître ! « le COD est placé avant le verbe, donc [le participe passé] s’accorde. » Cela est valable avec l’auxiliaire avoir. Votre exemple, ainsi que l’a déjà souligné le contributeur précédent, n’est pas pertinent.
« Les poires qui ont été mangées à midi n’étaient pas mûres. » : il n’y a dans cette phrase aucun COD ; « ont été » : passé composé de l’indicatif de l’auxiliaire être.
Choisir plutôt : les poires que nous avons mangées à midi n’étaient pas mûres.
Ou bien choisir un autre dessert. Je propose d’opter pour un gâteau au chocolat, qui mettra sans doute tout le monde d’accord.